Être propriétaire d'un bien immobilier procure une grande liberté, mais implique aussi quelques dépenses, parmi lesquelles on retrouve les taxes et les assurances. S'il est impossible d'échapper à la fiscalité, ne peut-on pas faire l'impasse sur les assurances ? En théorie, c'est le cas. Mais en réalité, c'est moins simple.

L'assurance habitation est exigée en cas de prêt hypothécaire

Si vous achetez un bien immobilier grâce à un prêt hypothécaire, l'organisme bancaire qui finance cet achat exigera que vous souscriviez une assurance habitation. Pour la banque, le bien fait figure de garantie pour le crédit. En cas de défaut de paiement, elle a en effet le droit de vendre votre maison ou votre appartement pour récupérer sa mise.

Si le bien part en fumée, la banque exige la garantie qu'il sera reconstruit. Cette obligation d'assurance en cas de prêt hypothécaire semble donc logique.

L'assurance habitation n'est pas obligatoire si vous achetez sans avoir recours à un prêt immobilier

Si vous investissez dans l'immobilier sur fonds propres, rien ne vous oblige à assurer votre bien. Mais il ne s'agit pas forcément d'un bon calcul. En cas de destruction de votre maison lors d'un incendie ou d'une catastrophe naturelle, votre investissement est perdu. Courir ce risque pour économiser quelques centaines d'euros par an n'en vaut probablement pas la peine.

L'obligation d'assurance habitation en copropriété

Si votre logement se trouve en copropriété, le règlement de copropriété impose généralement la souscription d'une assurance habitation. Il s'agit la plupart du temps d'une assurance globale qui couvre l'ensemble des copropriétaires, dont la participation est calculée sur la base de la quote-part de chacun. Cette formule est plus intéressante qu'une assurance souscrite individuellement par chacun et couvre tant les parties communes que les parties privées.

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